Paul Biya, une vie offerte au Cameroun

Il ne fléchit pas. Il ne recule pas. Il avance, encore, toujours. Tel un soldat en poste depuis plus de quatre décennies, le Président Paul Biya incarne une figure rare en politique africaine : celle d’un homme resté debout pour son pays, quelles qu’aient été les tempêtes.

À 92 ans, le chef de l’État camerounais a récemment officialisé sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025. Pour certains, c’est une surprise. Pour d’autres, c’est la continuité naturelle d’un homme qui ne quitte jamais le champ de bataille tant que la mission n’est pas achevée.

Président Paul BIYA

Un engagement de soldat, une endurance sans faille

Comme un militaire en première ligne, Paul Biya a tenu son poste. Depuis 1982, il n’a jamais abandonné la Nation. Chaque crise a été un combat : le terrorisme dans le Nord, les revendications sociopolitiques dans les régions anglophones, les pandémies, les pressions extérieures, les tensions internes. Mais à chaque fois, il a tenu la ligne, en silence, en stratège.

«Mais, nous devons éviter toute forme de précipitation, susceptible de porter préjudice à l’unité de notre pays et à notre idéal républicain. Tout ce qui reste à faire, nous le ferons assurément, avec prudence et patience.» — Paul Biya, Message à la Nation, 31 décembre 2021 

À l’image d’un officier supérieur, il observe, évalue, puis agit. Pas dans l’agitation, mais dans la réflexion. Pas pour le prestige, mais pour la stabilité de la Nation.

Président Paul BIYA

Le dernier à quitter le front

Comme un commandant fidèle à ses troupes, Paul Biya n’a jamais déserté. Il aurait pu choisir le repos, la retraite, ou la distance. Mais son sens du devoir l’a toujours ramené au cœur de l’action.

Il le disait déjà en 2004 : «Tant que les Camerounais me font confiance, je resterai à leur service.»
Vingt ans plus tard, cette phrase résonne encore plus fort.

Dans la grande tradition républicaine, un soldat ne quitte pas son poste sans relève assurée. Le président semble animé par cette même règle d’honneur : garantir que la Nation lui survivra, solide, unie, et en paix.

Président Paul BIYA

La République avant tout

L’histoire retiendra peut-être qu’il fut discret. Parfois silencieux. Mais jamais absent. Comme un soldat veille de nuit pendant que son peuple dort, Paul Biya a été ce rempart contre l’instabilité, ce gardien de la paix qui préfère agir dans la durée que briller dans l’instant.

En politique, rares sont ceux qui restent par devoir, et non par désir de pouvoir. Son parcours est une démonstration de ce choix : le Cameroun avant lui-même.


2025 : une dernière garde ?

Sa candidature à la présidentielle 2025 n’est pas un baroud d’honneur. C’est peut-être sa dernière mission. Une ultime garde de nuit, pour s’assurer que le flambeau sera transmis dans la stabilité.

Pour ses proches, cette décision reflète un profond sens de la responsabilité. Pour ses adversaires, elle interroge. Mais une chose est certaine : Paul Biya ne partira pas tant qu’il estimera que la République a encore besoin de lui.

Président Paul BIYA

Un héritage forgé dans l’endurance

Le président Paul Biya n’a pas cherché la gloire. Il a choisi la patience, l’endurance, la discipline — les vertus du soldat. À l’heure des bilans, son parcours s’impose non pas en chiffres, mais en symbole : celui d’un homme qui a tenu le Cameroun dans ses mains, sans relâche, sans fuite, sans repli.


Le chef de l’État n’a peut-être jamais porté l’uniforme. Mais il a servi son pays comme un soldat sert la patrie : jusqu’au bout, et sans détour.

Président Paul BIYA

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