Alors que la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a annoncé la “démission” du sélectionneur national Marc Brys, le Gouvernement, par la voix du ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi, vient officiellement ce 25 Juillet 2025, démentir cette information, affirmant que le contrat du technicien belge reste valable et en vigueur.
Dans une correspondance ferme adressée au président de la FECAFOOT, le MINSEP précise qu’aucune démission formelle, expresse et juridiquement valide n’a été enregistrée à ce jour. Le ministre rappelle que seuls l’État et Marc Brys, en tant que parties contractantes, peuvent légalement mettre fin au contrat. Or, ni l’un ni l’autre ne l’a fait.
Le Gouvernement dénonce également la tentative de la FECAFOOT de prendre acte d’une “prétendue démission” sur la base d’informations relayées dans la presse, qu’il qualifie de “prétentions illusoires, infondées et juridiquement inopérantes”.

Le soutien total de l’État à Marc Brys
Le ministre rappelle que c’est la Présidence de la République qui a validé le recrutement de Marc Brys, et que seul l’État assure la rémunération du sélectionneur et de tout son staff. Plus encore, le MINSEP salue les bons résultats de l’équipe nationale sous sa direction (12 matchs, 7 victoires, 5 nuls, 0 défaite), et réaffirme sa volonté de maintenir le technicien belge à son poste.
À la veille des dernières journées des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 et de la CAN 2025 au Maroc, le Gouvernement insiste sur la nécessité de stabilité dans l’encadrement technique des Lions Indomptables et appelle à une collaboration “franche et harmonieuse” avec la FECAFOOT.

Un avertissement à peine voilé
Le MINSEP met en garde : toute tentative unilatérale de la FECAFOOT de rompre le contrat pourrait entraîner de lourdes conséquences judiciaires et financières, dont l’État ne saurait assumer la charge. Le ton est clair : Marc Brys est toujours le sélectionneur des Lions Indomptables, et toute remise en cause de ce statut constitue une rupture grave des engagements étatiques.
