En ce jour de Saint-Valentin, c’est à toi, mon Cameroun bien-aimé, que j’adresse mes mots les plus tendres. Toi qui portes en ton sein la richesse de nos traditions, la force de nos peuples et la beauté infinie de tes paysages.
Tu es le souffle chaud du sahel qui danse sur les plaines de l’Extrême-Nord, le vert éclatant des monts Mandara et la majesté du Mayo Rey. Tu es la fierté du Septentrion, où Garoua, Ngaoundéré et Maroua murmurent les légendes des peuples peuls, massa et kotoko.
Tu es l’âme du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les collines verdoyantes de Bamenda et les plages envoûtantes de Limbe chantent la résilience des peuples Grassfields et la douceur de la culture Bakweri.
Tu es la force du Littoral, où le fleuve Wouri enlace Douala, cœur battant de notre économie, terre de brassage et de rencontres où les peuples Sawa célèbrent la vie au rythme du Ngondo.
Tu es la grâce du Centre, de l’Est et du Sud, où les vastes forêts d’Ayos, de Yokadouma et de Sangmélima abritent les racines profondes des peuples Beti, Maka et Baka, gardiens de nos traditions séculaires.
Tu es la richesse de l’Ouest, où les terres fertiles de Bafoussam et Dschang nourrissent le pays, où les chefferies Bamiléké veillent, témoins d’un savoir ancestral transmis avec fierté.
Tu es l’authenticité de l’Adamaoua, terre des éleveurs et des montagnes, où la nature s’étend à perte de vue et où la chaleur des cœurs rivalise avec celle du soleil.
Tu es mon Cameroun, cette mosaïque d’histoires et d’ethnies, ce poème écrit dans toutes les langues, du français à l’anglais, du fulfulde au duala, du bassa au bakweri.
Tu es mon amour inébranlable, mon espoir infini, ma terre promise. Et en ce jour où l’on célèbre l’amour, je te renouvelle mon serment : t’aimer, te défendre et te porter fièrement, où que je sois.
Bonne Saint-Valentin, mon Cameroun, mon continent !
